Image corporelle

Dans un contexte social où il y a de plus en plus de jeunes insatisfaits de leur corps et vulnérables à l’adoption de comportements alimentaires malsains, il est important d’aborder la question du poids et de la relation au corps et à la nourriture avec finesse et perspicacité. La prudence est de mise, puisqu’il peut être délicat de parler de poids sans exacerber la peur de l’obésité, sans favoriser la stigmatisation de certains individus et sans aviver l’obsession de la minceur.

Il est déconseillé d’aborder la question des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, hyperphagie) auprès des jeunes, particulièrement des moins de 14 ans, en parlant directement de ces maladies, leurs conséquences et leurs symptômes. Plutôt que de prévenir des comportements indésirables, les jeunes vivant déjà une préoccupation à l’égard de leur poids, leur apparence ou leur alimentation qui reçoivent ces messages pourraient y trouver des solutions ou des pistes d’action à entreprendre pour contrôler leur poids.

Comment faire?

Les organismes experts sur la question de l’image corporelle et des troubles alimentaires au Québec s’entendent pour dire qu’il est préférable d’agir plutôt sur les facteurs de risques communs aux troubles du comportement alimentaires et aux problèmes liés au poids (incluant la préoccupation excessive à l’égard du poids).

  • Amener les élèves à développer une image de soi positive.
  • Développer chez les élèves la capacité d’affirmation afin qu’ils apprennent à résister à la pression extérieure.
  • Développer le jugement critique des jeunes face au modèle unique de beauté et aux normes sociales de minceur présents dans les médias
  • Reconnaître et valoriser la diversité corporelle.
  • Encourager la participation active en misant sur les forces de chacun en fonction des différents formats corporels plutôt que sur des aspects esthétiques ou de performance.
  • Organiser des activités de sensibilisation pour déboulonner certains mythes en lien avec le poids permet de réduire les préjugés à l’égard du poids et ainsi de réduire la stigmatisation et l’intimidation en lien avec l’apparence.
  • Référer à un professionnel de la santé, si vous avez des inquiétudes pour un élève en particulier, et ce sans que les autres élèves en soient conscients.

Pour plus d’information, visitez le site www.équilibre.ca.

Voici 4 questions à se poser pour promouvoir la diversité corporelle sans préjugés ni faux pas.

Suggestions d’activités :

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