La géométrie et le développement du sens spatial

Vous arrive-t-il de vous questionner sur l’enseignement-apprentissage de la géométrie? Êtes-vous à la recherche d’information sur le sujet? D’activités signifiantes pour guider vos élèves dans leurs apprentissages?

Dans un premier temps, rappelons-nous que la géométrie a comme objet d’étude l’espace et les formes. L’enseignement-apprentissage de ce champ mathématique vise donc le développement de la pensée spatiale ainsi que celui de la pensée géométrique. Le développement du sens spatial permettra de créer des images mentales qui à leur tour serviront au développement de la pensée géométrique. À partir d’activités riches et variées, il s’agit d’amener les élèves à passer d’un espace physique (espace environnant et objets concrets) vers un espace plus abstrait (espace en pensée et objets idéalisées) (Paryzyaz, 1988) basé sur les propriétés des objets. L’élève sera amené à créer un pont entre les deux.

En ce qui concerne le sens spatial, nous vous proposons une séquence d’activités à l’aide de pièces de Tangram tirée du document 1, 2, 3… imagine! (un par cycle) élaboré par Patricia Marchand qui est professeur agrégée à l’université de Sherbrooke.  En voici l’intention:

«Il est conçu pour aider les élèves à se familiariser avec quelques formes géométriques (carré, triangle et parallélogramme), mais surtout pour le développement du sens spatial. Le développement du sens spatial peut se faire dans trois types d’espace (le micro-espace : essentiellement l’espace d’une feuille où l’élève est exclus de l’espace traité; le méso-espace : l’élève fait partie de cet espace et il consiste en un espace visible pour l’élève comme l’espace de sa classe; le macro-espace : l’élève fait aussi partie de cet espace, mais il représente un espace plus grand, comme celui de l’école ou d’un quartier, qui ne peut pas être visible entièrement, mais plutôt en parties). Les activités de cet outil se situent dans le micro-espace. Leur but est de développer l’organisation spatiale en permettant aux élèves de passer d’un niveau d’abstraction archéologique à un niveau d’abstraction qualifié de photographique (Marchand et Bisson, 2017). Il s’agit de développer des stratégies pour être en mesure de générer des images mentales des figures géométriques incluses dans le Tangram (images de chacune des figures et images globales du Tangram), mais surtout d’en étudier leur articulation une par rapport à l’autre et leur positionnement dans l’espace et d’être en mesure de verbaliser cette articulation

Pour vous lancer dans la réalisation en classe de cette séquence d’activités, vous trouverez sous l’onglet de votre cycle dans la section activités d’apprentissage:

  • le document explicatif 1, 2, 3… imagine!
  • un document PowerPoint pour visionner les activités à partir d’un TNI
  • un fichier Tangram à imprimer -7 morceaux (un tangram par élève)

Veuillez noter qu’au 3e cycle, le matériel à utiliser est un ensemble de blocs Architek (3 dimensions).

Bonne expérimentation!

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